Les tapis de jeu…

Construire des mondes pour s’inventer des histoires…

Au début…

Mes premiers tapis, c’est pour ma fille et tous ses petits modules Playmobils installés sur un plan de travail à sa hauteur que je les ai créés. Au fil du temps, ils se sont enrichis de bricolages s’intégrant au décor de façon plus ou moins heureuse, les « c’est pour faire joli » d’une enfant de 5 ans dépassant parfois la conception de l’harmonie d’un adulte, même bienveillant… 😉

quelques coquillages et bouts de bois faisaient l’affaire…

Impossible par contre de transporter tout ce petit monde en vacances !
Seuls quelques personnages et accessoires avaient leur billet pour intégrer les valises.
C’est pour recréer cet espace « tapis de jeu playmo » qu’à chaque vacances, on choisissait sur l’emplacement du camping un petit coin dédié au jeu où, à l’aide de pierres, de bouts de bois, coquillages ou autre trouvailles ramenées de la plage et d’un peu d’astuce, on recréait un petit monde pour inventer des histoires….

Puis, sont venus les rochers, plantes et ponts suspendus…

Quelques années plus tard, mon fils, converti dès son plus jeune âge au concept de ces minis-mondes éphémères, l’a ramené dans notre jardin à une plus grande échelle.
De là à ramener le concept à l’abri de la maison pour les jours de pluies, il n’y avait qu’un pas…

Après la pluie…

C’est ainsi que sont nés mes premiers tapis de jeu, plus ou moins nomades, avec ou sans pochette ou sac de rangement, et que j’ai jeté mon dévolu sur la feutrine pour ses qualités créatives quasi infinies.
Quelle que soit la passion de l’enfant, on peut créer un thème de base et s’adapter à son espace et celui de ses jeux : prairies, rivières, montagnes ou iles de pirate, tout est possible !

De l’imagination créative…

Une fois le thème et l’harmonie de couleurs choisie, de couches en couches naissent les reliefs et les détails du paysage qui cachent les futures histoires. Ici, une touffe d’herbe cache un dinosaure à l’affut, là on trouve une grotte (pour un dragon ou le trésor du pirate ???), ou encore de jolies pierres pour passer la rivière les pieds bien au sec… Les possibilités sont infinies !

Quelques feuilles de feutrine bien choisies (si possible feutrine de laine pour un meilleur rendu et lavable), des fils à coudre et à broder assortis, un peu de ouate (ou des chutes de feutrine pour le côté éthique) suffisent comme matériel. Côté technique, il faut juste maîtriser quelques points de couture et de broderie basiques ou, pour les impatient(es), de la colle, mais là encore, attention à la composition, n’oublions pas que c’est pour un enfant !!!

A la couture-thérapie…

Il ne faut plus qu’un peu de poussière de patience et de s’accorder du temps et c’est parti pour des heures créatives ! Plus on s’accorde de temps, plus le décor s’enrichit…

Le plus dur finalement, c’est de s’arrêter…